Au 19e siècle la mécanisation et l’exode rural modifient totalement l’aspect des campagnes hérité du moyen âge. Mais il est cependant une constante, celle du mouvement de christianisation du monde rural par l’édification de monuments religieux. La volonté de relever les monuments abattus au cours de la décennie révolutionnaire, tout comme une vigueur nouvelle de la pastorale, conduisent à l’élévation de centaines de calvaires, d’oratoires et de chapelles jusque les années 30.
De même, l’attachement des populations rurales à la dévotion mariale, entretenue par les autorités ecclésiastiques, est à l’origine de la construction de nombreuses chapelles de dévotion à Notre-Dame.
Chaque village possède sa procession circulaire ou de l’église vers une chapelle. La plupart disparaitront après 1950. Il en reste une vingtaine aujourd’hui dans notre diocèse.
Pendant la neuvaine, à la messe de 19H, un bref historique de chaque statue était suivie de sa priére.