35 ème marche dans le Denaisis

Pèlerinage de Ste Remfroye à Denain - marche à Haveluy et Wavrechain sous Denain

Eglise St Martin de Denain

Sous l’impulsion de l’Abbé Felice Rossi, pour la première fois la neuvaine de Sainte Remfroye se clôture par une procession dans les rues de Denain, il n’en fallait pas plus pour attirer les marcheurs de Notre-Dame du Saint Cordon.

Avant cette procession, Alain Leray, ex conservateur adjoint du musée de la ville, nous emmène dans le centre historique et nous explique l’abbaye de Denain, créée par Sainte Remfroye,  l’habitat minier et métallurgique, le mémorial de la résistance, le moulin, le théâtre, les immeubles remarquables de la rue principale.

De retour à l’église St Martin, la procession démarre avec en tête l’icône de Sainte Remfroye suivie de Monseigneur Dollmann, des religieux, des représentants de la mairie et une foule nombreuse. L’espace public vibre des chants et des prières en l’honneur de la Sainte patronne de Denain. Elle se termine à la fontaine de la Sainte dont l’eau permet de soigner les maladies des yeux mais aussi d’ouvrir nos yeux sur les signes divins, sur la foi. L’Evangile, de la messe qui suit, nous le rappelle : «  Voyant qu’il avait été guérit, il cru ».

Après la messe, nous sommes chaleureusement accueillis par les sœurs bénédictines servantes des pauvres pour notre repas en terrasse. Elles nous expliquent comment, depuis 1901, elles aident les plus pauvres de cette ville, touchée par la crise économique et sociale, en apportant des soins médicaux, des activités pour les enfants mais surtout une oreille attentive et bienveillante. Les affligés de tout bord et de toutes confessions peuvent ainsi relever la tête avec dignité. (voir article de Philippe Courcier en annexe).

Nous aurions aimé rester plus longtemps mais il nous faut maintenant marcher vers l’église d’Haveluy par le cavalier minier (ancienne voie ferrée). Lorsque l’on parle de Denain, les gens imagine les corons insalubres, les usines polluantes, les terrils crasseux où, comme dirait Jacques Brel, un canal s’est perdu… bref une ambiance « Germinal ». Il n’en est rien car dès la sortie de la ville nous trouvons une nature préservée, des chemins verdoyants, des bois et des étangs agréables. C’est au bord d’un de ces étangs que Bernard débute le thème spirituel de l’après midi en adéquation avec le pays minier et son caractère unique. Quelques histoires  de Cafougnette, le héros patoisant de Jules Mousserron, illustrent ses propos de façon amusante.

Le retour se fait par Wavrechain sous Denain et sa belle petite église.

Article publié par Philippe De Bruyn • Publié le Mercredi 07 septembre 2022 • 778 visites

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