Mauvais temps annoncé et contraintes Covid19, voilà des conditions peu engageantes pour cette petite visitation sur Douai. Pourtant 24 personnes étaient présentes, place du Barlet à 9H, pour affronter la pluie. Daniel Vandenhoecq, notre guide, nous emmène à la découverte de la vieille ville et nous ravit d’anecdotes sur l’histoire, les monuments, la vie Douaisienne. Notre-Dame magnifique église du 12e et 15e siècle, la porte de Valenciennes, l’hôtel du Dauphin, la place d’armes, le plus vieux et plus beau beffroi du Nord avec son carillon, la cour de l’hôtel de ville, l’université, le théâtre, les hôtels particuliers du 17e et 18e, la place du marché au poissons, le palais de justice et le parlement des Flandres, l’église St Pierre… sans oublier Gayant ! Pour la plupart d’entre-nous cette richesse historique est une vraie découverte qui donne l’envie de revenir à Douai. La pluie est oubliée !
L’abbé Bernard Descarpentries, nous accueille sur le parvis de Saint Pierre, la plus vaste église du Nord, puis, il nous explique l’édifice, son importance pour le culte catholique anglais (avec le mémorial de John Southworth) et évidement l’hostie du miracle. Cette dernière, plus qu’une simple relique, est la présence permanente du Christ. Nous avons la chance de l’approcher pour la vénérer dans sa belle chapelle baroque. La messe qui suit sera très appréciée dans ce somptueux décor où résonnent les voix cristallines des jeunes filles du Chœur de Notre-Dame. Le célébrant rappelle que nous fêtons aujourd’hui la St Vincent de Paul et la lutte contre la pauvreté et l’exclusion.
Après un rapide repas pris à la maison paroissiale Notre-Dame, nous partons vers Râches; petit miracle la pluie fait place à un beau rayon de soleil.
Nous quittons le centre de Douai par le parc Gayant, puis le chemin de halage de la Scarpe. Jean François, notre diacre accompagnateur, s’inspire de Saint Léonard qui demanda à Clovis de lui octroyer personnellement le droit de libérer les prisonniers qu'il jugerait dignes de l'être. C’est ainsi que St Léonard libéra un grand nombre de prisonniers et devint leur saint patron. Aujourd’hui ne sommes nous pas prisonnier de nos doutes, de nos partis pris, de notre mode de vie, par fois de notre haine en vers l'autre… A l’écoute du Christ, et avec son aide sachons, nous libérer de nos chaines et accepter les autres tels qu’ils sont.
La randonnée se poursuit dans la zone boisée des terrils de l’Escarpelle et des Paturelles. Le Douaisis ne manque pas de bouleaux !
Pour terminer voici l’église St Léonard de Râches. Monsieur Tison, passionné de cette église où il fut baptisé, nous parlent du culte de Saint Léonard et nous montre sa relique. Prières et chants concluent cette belle journée d’une première marche après le confinement.